L'Education

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L'éducation avait dans la société D'ni le même rôle primordial que nous lui connaissons dans la notre. L'enseignement D'ni, comme il en va de même pour nos cultures, se distinguait de l'éducation à proprement parler, qui était apportée par les parents lorsque l'enfant était encore sous leur responsabilité et qui supposait plus la formation globale de individu et la transmission de valeurs, que l'apport de connaissances et de savoirs-faire, ce dont se chargeait le système éducatif.  
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L'éducation avait dans la société D'ni le même rôle primordial que nous lui connaissons dans la nôtre. L'enseignement D'ni, comme il en va de même pour nos cultures, se distinguait de l'éducation à proprement parler, qui était apportée par les parents lorsque l'enfant était encore sous leur responsabilité et qui supposait plus la formation globale de individu et la transmission de valeurs, que l'apport de connaissances et de savoirs-faire, ce dont se chargeait le système éducatif.  
=De l'Education=
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Le cadre familial a été durant toute [[Histoire D'ni|l'Histoire de D'ni]] prépondérant dans l'éducation de la jeunesse. Jusqu'à sa [[La Maturité|maturité]] à 25 ans, elle se voyait transmettre de par ses parents ou ses responsables toutes les notions et valeurs permettant sa formation globale, à divers niveaux (au niveau religieux, moral, social, technique, etc.). La [[La Religion#La Religion Officielle D'ni|religion officielle]] considérait de plus cette étape de la vie comme primordiale, et les parents avaient le devoir envers [[La Religion#Yahvo|Yahvo]] de fournir la meilleure éducation qui soit à leurs enfants.
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Le cadre familial a été durant toute [[:Catégorie:Histoire D'ni|l'Histoire de D'ni]] prépondérant dans l'éducation de la jeunesse. Jusqu'à sa [[La Maturité|maturité]] à 25 ans, elle se voyait transmettre de par ses parents ou ses responsables toutes les notions et valeurs permettant sa formation globale, à divers niveaux (au niveau religieux, moral, social, technique, etc.). La [[La Religion#La Religion Officielle D'ni|religion officielle]] considérait de plus cette étape de la vie comme primordiale, et les parents avaient le devoir envers [[La Religion#Yahvo|Yahvo]] de fournir la meilleure éducation qui soit à leurs enfants.
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Le système éducatif et l'enseignement D'ni, responsables de l'acquisition de savoirs et de savoirs-faire chez la population,  sont des institutions qui connurent de nombreux changements au cours de 9400 ans d'Histoire. A l'origine très inégalitaires, elles ont peu a peu favorisée l'éducation d'une majorité de la population.
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Le système éducatif et l'enseignement D'ni, responsables de l'acquisition de savoirs et de savoirs-faire chez la population,  sont des institutions qui connurent de nombreux changements au cours de 9400 ans d'Histoire. A l'origine très inégalitaires, elles ont peu a peu favorisées l'éducation d'une majorité de la population.
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==Les Réformes de Ti'amel et Shama==
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==Les Réformes sous Ti'amel et Shama==
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Des débats éclatèrent bien plus tard aux alentours de 3500 ED, à propos de l'intégration des femmes dans les Guildes. Jusqu'à cette époque, elles  n'étaient que tolérées dans les Guildes Mineures où elles tenaient des positions subalternes et n'étaient officiellement pas reconnues en tant que membres à part entière. Le mouvement pour l'intégration des femmes eu le soutien du conseil qui fit alors passer une mention autorisant les femmes à recevoir l'éducation des Guildes Mineures.
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Ces événements se déroulèrent sous le règne du roi [[Ti'amel]], qui, trop faible, laissait de manière officieuse cette fonction à sa femme [[Shama]]. Des efforts furent déployés pour permettre aux femmes de faire également partie des Guildes Majeures, mais Shama fit un grand discours en 3523 ED pour qu'une telle chose n'arrive pas. Elle s'opposait ardemment au fait que les femmes puissent occuper des postes au gouvernement, un point de vue plutôt paradoxal étant donné sa position de "Roi" de D'ni. Elle estimait que les femmes avaient des fonctions plus importantes à remplir, comme s'occuper de leurs enfants. Toujours est-il que son argumentaire fut porté devant le Conseil, au moment où ses membres s'interrogeaient sur le fait d'accepter ou pas les femmes dans les Guildes Majeures. Il eu beaucoup d'impact, le mouvement pour l'intégration des femmes sembla s'étioler dans les années qui suivirent son discours.
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==Les Réformes de Kinef==
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Le laxisme perpétuel du roi [[Ji]] fut heureusement compensé  par certains des membres du gouvernement. En 4500 ED, Kinef, le Maître de la [[Législateurs|Guilde des Législateurs]] proposa l'instauration de l'éducation privée, distincte des Guildes. Beaucoup étaient suspicieux à propos cette idée, car l'éducation et les Guildes avaient toujours été inséparables, ce dont Kinef était bien conscient comme le rappellent  les débats du Conseil en 4500. Malgré tout, le projet fut ratifié de peu.
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Il semble que le système éducatif privé n'ait jamais reçu l'admiration et le respect du public et n'eut donc jamais le succès escompté.
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==Les Réformes de Demath==
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Le roi [[Demath]] se pencha en 4721 ED sur le système éducatif D'ni de plus près. Cette année là, il réussit à faire passer un amendement  forçant les [[Le Système des Guildes #Les Guildes Majeures|Guildes Majeures]] à accepter un quota d'étudiants ayant réussi tous les examens d'entrée, mais trop démunis pour pouvoir s'acquitter des énormes cotisations nécessaires à leur entrée dans la guilde. A cette époque en effet,  celles-ci étaient devenues tellement chères qu'une vaste majorité de la population, bien que qualifiée, ne pouvait s'offrir le luxe d'intégrer une Guilde Majeure. Ces fonctions étaient donc invariablement réservées aux plus riches et à l'élite financière, et ce jusqu'à la [[La Chute|chute]], malgré toutes les tentatives ayant visées à rapprocher [[Les Classes Sociales|les classes sociales]].
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C'était la première mesure sociale de la sorte de l'histoire de D'ni, et nombreuses personnes, les Guildes en tête, mirent en doute la légitimité de la réforme. Mais Demath, bon politicien, réussit à les convaincre qu'il s'agissait là d'une nécessité pour la société, et à laquelle ils avaient “prudemment souscritâ€â.

Version actuelle en date du 31 juillet 2008 à 17:22


L'éducation avait dans la société D'ni le même rôle primordial que nous lui connaissons dans la nôtre. L'enseignement D'ni, comme il en va de même pour nos cultures, se distinguait de l'éducation à proprement parler, qui était apportée par les parents lorsque l'enfant était encore sous leur responsabilité et qui supposait plus la formation globale de individu et la transmission de valeurs, que l'apport de connaissances et de savoirs-faire, ce dont se chargeait le système éducatif.


Sommaire

De l'Education

Le cadre familial a été durant toute l'Histoire de D'ni prépondérant dans l'éducation de la jeunesse. Jusqu'à sa maturité à 25 ans, elle se voyait transmettre de par ses parents ou ses responsables toutes les notions et valeurs permettant sa formation globale, à divers niveaux (au niveau religieux, moral, social, technique, etc.). La religion officielle considérait de plus cette étape de la vie comme primordiale, et les parents avaient le devoir envers Yahvo de fournir la meilleure éducation qui soit à leurs enfants.

Du Système Educatif

Le système éducatif et l'enseignement D'ni, responsables de l'acquisition de savoirs et de savoirs-faire chez la population, sont des institutions qui connurent de nombreux changements au cours de 9400 ans d'Histoire. A l'origine très inégalitaires, elles ont peu a peu favorisées l'éducation d'une majorité de la population.


A l'Origine

Nous ne savons rien du système éducatif qui existait à Gaternay. Nous pouvons néanmoins penser que celui-ci ne favorisait que les classes les plus aisées, Gaternay étant lors de sa destruction bien loin d'être une société égalitaire. Il est logique de supposer que le système éducatif était soit le même, soit pire, que celui de D'ni à ses débuts, car Ri'neref, roi juste et attentif, n'aurait pas permis que l'on reproduise en pire un schéma déjà si amoral.

L'enseignement pour les familles les plus riches était apporté par les différentes Guildes Majeures qui intégraient leurs membres dès leur plus jeune âge. La famille payait les études et l'enfant résidait à temps partiel dans le bâtiment de la guilde. L'apprentissage durait longtemps, coà»tait très cher, mais apportait la certitude de posséder plus tard une fonction importante ou du moins privilégiée par rapport au reste de la population.

Celle-ci, beaucoup moins aisée, ne pouvait que se contenter de l'éducation apportée par les écoles publiques, qui semblaient exister dès cette époque lointaine. Rien ne précise si la parité y était respectée ou non. Les jeunes y restaient six ans (de 10 à 16 ans), ce qui est pour le moins très faible. On peut supposer qu'ils acquerraient ensuite une formation en rentrant comme apprentis dans les corps de métiers. L'enseignement public était fourni par des professeurs fonctionnaires du gouvernement qui apparemment ne faisaient que de faibles journées de travail.


Les Réformes de Mararon

Le Roi Mararon sembla s'être particulièrement penché sur le système éducatif de D'ni. Le fait qu'une grande partie de son peuple soit laissée pour compte l'insupportait. En 1124 ED, lorsque Ti'Lanar (Maître de la Guilde des Législateurs) lui soumit un projet de réformes intitulé Ââ«Guildes mineuresÂ⻠Mararon lui exprima tout de suite son accord. Dans ce dossier, Ti'Lanar écrivait Â⫠nous sommes en train de créer des gens qui ne comprennent pas D'ni et la force qui coule dans nos veines. Le pourcentage de ceux qui apprennent et perpétuent nos traditions à travers les Guildes estt relativement faible et les ignares ne cessent d'augmenter Ââ».

Mararon ratifia le projet. Il plaça les écoles publiques sous le joug de la Guilde des Législateurs et entreprit des changements majeurs pour le système, qui incluaient de plus grandes exigences pour les maîtres d'école et des journées de cours plus longues. Mararon augmenta également la durée de la scolarité dans les écoles publiques, la faisant passer de six (pour les enfants de 10 à 16 ans) à quinze ans (de 5 à 20 ans). De plus, au lieu de rentrer directement dans la vie active, comme c'était le cas précédemment, les étudiants purent intégrer l'une des nouvelles Guildes Mineures installées par Ti'Lanar. Les premières de ces Guildes incluaient l'Architecture (branche de la Guilde des Tailleurs de Pierre) les Mineurs, les Enseignants et les Banquiers parmi tant d'autres.


Les Réformes sous Ti'amel et Shama

Des débats éclatèrent bien plus tard aux alentours de 3500 ED, à propos de l'intégration des femmes dans les Guildes. Jusqu'à cette époque, elles n'étaient que tolérées dans les Guildes Mineures où elles tenaient des positions subalternes et n'étaient officiellement pas reconnues en tant que membres à part entière. Le mouvement pour l'intégration des femmes eu le soutien du conseil qui fit alors passer une mention autorisant les femmes à recevoir l'éducation des Guildes Mineures.

Ces événements se déroulèrent sous le règne du roi Ti'amel, qui, trop faible, laissait de manière officieuse cette fonction à sa femme Shama. Des efforts furent déployés pour permettre aux femmes de faire également partie des Guildes Majeures, mais Shama fit un grand discours en 3523 ED pour qu'une telle chose n'arrive pas. Elle s'opposait ardemment au fait que les femmes puissent occuper des postes au gouvernement, un point de vue plutôt paradoxal étant donné sa position de "Roi" de D'ni. Elle estimait que les femmes avaient des fonctions plus importantes à remplir, comme s'occuper de leurs enfants. Toujours est-il que son argumentaire fut porté devant le Conseil, au moment où ses membres s'interrogeaient sur le fait d'accepter ou pas les femmes dans les Guildes Majeures. Il eu beaucoup d'impact, le mouvement pour l'intégration des femmes sembla s'étioler dans les années qui suivirent son discours.


Les Réformes de Kinef

Le laxisme perpétuel du roi Ji fut heureusement compensé par certains des membres du gouvernement. En 4500 ED, Kinef, le Maître de la Guilde des Législateurs proposa l'instauration de l'éducation privée, distincte des Guildes. Beaucoup étaient suspicieux à propos cette idée, car l'éducation et les Guildes avaient toujours été inséparables, ce dont Kinef était bien conscient comme le rappellent les débats du Conseil en 4500. Malgré tout, le projet fut ratifié de peu.

Il semble que le système éducatif privé n'ait jamais reçu l'admiration et le respect du public et n'eut donc jamais le succès escompté.


Les Réformes de Demath

Le roi Demath se pencha en 4721 ED sur le système éducatif D'ni de plus près. Cette année là, il réussit à faire passer un amendement forçant les Guildes Majeures à accepter un quota d'étudiants ayant réussi tous les examens d'entrée, mais trop démunis pour pouvoir s'acquitter des énormes cotisations nécessaires à leur entrée dans la guilde. A cette époque en effet, celles-ci étaient devenues tellement chères qu'une vaste majorité de la population, bien que qualifiée, ne pouvait s'offrir le luxe d'intégrer une Guilde Majeure. Ces fonctions étaient donc invariablement réservées aux plus riches et à l'élite financière, et ce jusqu'à la chute, malgré toutes les tentatives ayant visées à rapprocher les classes sociales.

C'était la première mesure sociale de la sorte de l'histoire de D'ni, et nombreuses personnes, les Guildes en tête, mirent en doute la légitimité de la réforme. Mais Demath, bon politicien, réussit à les convaincre qu'il s'agissait là d'une nécessité pour la société, et à laquelle ils avaient “prudemment souscritâ€â.

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