"Ce que j'aime" par Falmer

[ombre]

Tu as raison Falmer pour le choix de la danse, Buena sera, mais je l accorderais à vous deux mes princes charmants.

Ah ces Français tous pareils....... de bons baratineurs de première ordre

J'vous adorrrrr Vous me faite fondre rrooohhhhh (ni) (biz)
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La vie est belle et on doit la vivre à fond
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[Falmer]

[Gbadji]

Je croyais que c'était pour ses qualité au jeu d'échec que tu l'appréciais ;)

Je crois bien que le puzzle de sa boite verte m'aurait plu -- l'idée en tout cas me séduit. Merci mon cher de m'avoir mis sur la piste, je vais fouiller.


A bientôt.
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.Yim shehm gorvehn tomeht pahm t'regahlpo

[Falmer]

J'aime la musique de notre époque, mais pas seulement. Il m'arrive parfois de remonter le temps, vers les origines de la musique occidentale, et d'y faire de surprenantes découvertes. Celle ci par exemple.
Sans doute avez vous remarquez que peu de musiciennes ont vu leur nom passer à la postérité? Il y en a quand même et Hildegard von Bingen en fait partie.
En guise de présentation, je recopie un article que j’ai trouvé sur internet.

« On commence à peine, ces dernières années, à reconnaître l’immense talent d’Hildegarde Von Bingen (1098-1179) et à la compter parmi les penseurs les plus célèbres et les plus originaux de l’Europe médiévale. Née dans une famille aristocrate rhénane, elle entre au couvent à l’âge de huit ans, parce que son père a promis de donner son dixième enfant à l’Église, et elle y reste pendant les quatre-vingts autres années de sa vie. Abbesse, femme de science, femme médecin, célèbre, érudite, elle est également musicienne et compositrice prolifique, personnalité politique, religieuse et visionnaire. Ses écrits figurent parmi les premiers ouvrages mystiques du Moyen Âge.»

La musique d’Hildegard von Bingen possède la grâce quasi magique qui conduit à l’extase.
Ecoutez le morceau que je vous propose, il vous donnera peut être envie d’en connaître davantage.

O Ignis Spirtitus Paracliti


Représentation du monde (1163 - 1174, miniature sur parchemin)
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Je voulais simplement parler la belle langue de mon siècle.

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[Gbadji]

Septique la première fois que j'en ai entendu parler quant à ce que pouvait produire une femme d'église, j'avoue, mon cher Falmer, avoir été séduite dés la première écoute et ne la lâche plus depuis lors.

Surtout, si tu en as d'autres comme ça dans ton escarcelle, je veux bien tendre l'oreille.

A bientôt.
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.Yim shehm gorvehn tomeht pahm t'regahlpo

[zoorin]

Je ne la connaissais pas du tout, mais elle est fort intéressante. Je n'avais jamais bien étudié la version mystique de l'église médiévale. Qu'elle ai le soutien de bernard de clairvaux (grand traditionaliste devant l'éternel), prouve que ces visions étaient dans la continuité des pères de l'église.



Etonnant également qu'elle ai ressenti le besoin (?) de créer une langue ex nihilo pour rédiger une partie de ces visions mystiques. Ce serait intéressant de voir comment elle a procédé et quels furent les résultats.

Quant à la musique, j'ai toujours beaucoup apprécié les chants monastiques, surtout qu'ils ont, toujours, une origine réellement recherchée et fouillée. Rédigés pour une activité parmi les plus importantes : louer la gloire du Seigneur, tout chez eux étaient réfléchis et mis au point avec une grande attention. Bien sûr, les traces que l'on en a (de simples annotations sommaires le long des lignes des paroles) rendent difficile une restitution fiable, mais le résultat est toujours très beau.

Quand j'étais étudiant, j'aimais bien lire des ouvrages sur l'histoire religieuse avec des chants monastiques en fond.

Merci pour la découverte, Falmer. :) (ni)
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(livre)

[zoorin]

Notez, dans l'enluminure, tous les détails qui nous renseignent sur plein de choses.

- Elle est assise et elle travaille dans un monastère, stylisé avec la construction qui l'entoure. Elle est nonne, et membre d'un couvent.

- Au XI° siècle, les scriptoriums existaient, mais pour les établissements les plus importants, je ne sais pas si elle en disposait d'un. Mais si elle n'est pas représentée écrivant sur une table, ce n'est pas un hasard. Elle dispose d'un repose-pied, et non pas d'une feuille de parchemin, mais d'une tablette d'argile et d'un calame. Elle rédige donc ici des notes, rapidement et sur l'instant, destinée à être mise au propre plus tard.

Et pourquoi l'avoir peinte justement en train de rédigé un brouillon ?

- Parce qu'elle est en train de recevoir une vision du ciel. Les flammes rouges qui lui tombent sur la tête sont la flamme du Saint Esprit, qui inonde les âmes terrestres et apporte vision, grâce et sainteté.

- Quant au moine qui - de l'extérieur - la regarde, difficile de savoir. peut être est ce un ami qui l'admire. Il tire en tout cas une tronche bien étonnée. Il tient un livre dans ses mains, un livre saint (Bible, écrits des Pères ou autre). Peut être donc est ce un moine chargé de voir si elle ne sortait pas de l'orthodoxie. Peut être est ce donc Bernard de Clairvaux, a qui elle a demandé de lire et de juger ses premiers écrits et qui l'a encouragé à poursuivre.

Les enluminures médiévales sont fascinantes à observer, car on peut toujours résoudre plein de petites énigmes qu'elles nous proposent. Ou au moins échafauder des hypothèses.
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(livre)

[Falmer]

A cinq kilomètres de Saint-Malo Intra Muros, en longeant la mer en direction de Cancale, les Rochers Sculptés de Rothéneuf constituent un univers étrange, peuplé de personnages d’un autre temps : les figures grimaçantes façonnées par la main de l’homme évoquent les gargouilles médiévales et les êtres fantasmagoriques de nos cathédrales. Avec le Palais Idéal, l'œuvre est un sommet de l'art naïf.
Nous la devons à l’abbé Adolphe Fouré (1839-1910). A 55 ans, une attaque cérébrale le laisse sourd et muet. L’abbé se retire à Rothéneuf et y sculptera, à même le rocher, pendant 25 ans, plus de 300 personnages. S’inspirant de la légende des Rothéneuf, lignée effrayante de corsaires, pirates et nobles au tempérament sanguinaire, il met en scène chaque membre de cette famille, flirtant avec les créatures de l’enfer. Le résultat est un jardin de pierre d’une superficie de 500 mètres carrés, dominant l’océan dans un site extraordinaire.
Il est assez difficile de se rendre compte d'un seul coup d'œil de la beauté globale de l'ouvrage, il faudrait pouvoir en même temps être prés et loin. Cependant, si l'on prend son temps, en observant chaque détail puis en prenant un peu de recul on arrive à se faire rapidement une idée assez précise de l'ensemble.
Taillée dans la pierre, l'œuvre reste tout de même fragile. Exposée en plein vent, la puissance des tempêtes et l'érosion des embruns l'abîment irrémédiablement, certains détails ont déjà disparu.



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[zoorin]

Je ne connaissais pas cet endroit. J'ai pourtant visité le coin il y a quelques années. Leur dégradation pose l'éternelle question du financement de la restauration et de la préservation des oeuvres d'art. Le Monde fait justement un article sur l'immense gouffre qu'il y a entre les dotations ministérielles et ce qu'il faudrait pour rénover et préserver l'ensemble du patrimoine architectural français.
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[ombre]

Super trouvaille Falmer
Fascinant les artistes du lieu où ils peuvent se mettre à leurs oeuvres de créations....tient ça me fait penser à cette fameuse porte que l'on a vu à mon séjour en France l'année passée où tout le monde veulent sortir....ils sont tous là sculpté......la terreur au visage, ça se voit et se sens très bien .....fascinant ça aussi. 8)
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[Falmer]

Très chère Ombre, je suis heureux que tu te souviennes du musée que nous visitâmes l'an passé, c'est loin tout ça.
Pour ceux qui n'y étaient pas, il s'agit du musée Rodin et la fameuse porte s'appelle 'La porte de l'Enfer'.
Œuvre majestueuse - mais Rodin a-t'il jamais fait autre chose?
La description de Ombre est tout à fait juste mais pour s'en apercevoir il faut se trouver devant la porte, très près.
La photo jointe ne peut donner qu'une faible idée de cette beauté sauvage et presque terrifiante. Je ne peux que conseiller à ceux qui en auraient la possibilité d'aller voir eux mêmes si ils ne nous croient pas.
Outre les sculptures de Rodin on peut y admirer le magnifique travail de Camille Claudel.


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[zoorin]

Du temps où j'étais à Paris, j'avais visité ce musée, et effectivement, les portes de l'enfer sont très impressionnantes. Je conseille fortement tout ceux qui passent pas Paris d'aller les voir.
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[Falmer]

A la désormais fameuse question « Aimez-vous Brahms ? », je réponds… Oui.
Si j’adore ses quatre symphonies, ce qui me touche le plus sont les « Danses Hongroises ».
A la fois sautillantes, dansantes, pleines de vie, elles dégagent une nostalgie terriblement prenante. Elles sont comme moi, mélanges d’émotions contradictoires et complémentaires. Isidore Ducasse écrivait : « On ne peut juger de la beauté de la vie que par celle de la mort » Tout est lié.
La première danse, elle est le condensé parfaitement révélateur de ce qui va suivre.

Danse Hongroise numéro 1
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[Gbadji]

Encore une invitation à la méditation, à la réflexion, à l'ouverture que tu nous proposes mon cher Falmer.

Patience, tourbillons de vie ; entrelacement de diverses volontés mêlant calme et exubérance.
Tu as raison de parler de contradictions complémentaires, mais n'est-ce pas elles qui nous enchantent ?

A bientôt.
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[Falmer]

"L'actrice numéro du cinéma universel" affirme Jean Mitry - dans sa monumentale "Histoire du cinéma" - à propos de Lilian Gish.
Lilian Gish est l'émotion pure, par son seul regard, son attitude jamais éxagérée, elle exprime tout.
Dans un des livres – "Aie-Heil" – de la série des Reiner Claude Klotz dit d'un des personnage qu'il 'était "secrètement amoureux de Lilian Gish"... moi aussi.
Comme d'habitude, consulter l'article de wikipédia sera profitable.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Lillian_Gish


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[Gbadji]

Bon, alors, à part "Le vent de la plaine" qui me dit vaguement quelque chose, on ne peut pas dire que je connaisse grand chose sur elle.
Mais tout le monde le sait (au moins maintenant) je ne lis jamais le nom des acteurs dans les génériques ;).

A part ça, c'est vrai qu'elle est très belle et je comprend que certains se laissent séduire et pour rester autant à l'affiche dans le cinéma muet, c'est qu'elle devait avoir un regard très parlant. Le genre de chose que j'aime beaucoup.

Merci encore cher Falmer pour ce voile levé.

A bientôt.
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[Falmer]

«The Residents sont le plus connu des groupes inconnus»
The Residents

« Tout ce qui se raconte sur l'histoire de The Residents, n'est qu' hypothèse, mythologie et présomptions, les faits ne pouvant être vérifiés ni réellement confirmés, par qui que ce soit. »
Wikipedia

On ne connait ni leurs noms ni leurs visages. On ne peut même pas savoir si ce sont toujours les mêmes derrière les masques,
Que dire, dans ces conditions?
Il ne reste qu'à écouter leurs disques et il y en a beaucoup (plus de quatre-vingt) en se gardant de juger l'ensemble sur un seul; entre le premier et le dernier ils ont tellement évolués. On reconnaît cependant, très bien leur signature à chaque fois.

Ils ne donnent jamais (ou presque) d'interview, en voici pourtant une traduite. Tout en restant très elliptique, elle donne quelques indications sur ce qu'ils sont et veulent réaliser.
Interview

Un lien vers Youtube où on peut voir une quarantaine de leurs vidéos.
Vidéos

Je peux quand même rajouter quelque chose: j'aime et je crois avoir tout ce qu' il est possible d'avoir de leurs disques.

Et maintenant, un moment de leur histoire, le dernier – pour l'instant.

The Bunny Boy



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[zoorin]

Ton lien étant un peu lent et saccadé, je me permet de choper les morceaux qu'il y a sur Deezer. Pour ce que j'écoute, c'est intéressant.
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[Gbadji]

80 ? ça me laisse de l'espoir

mais non je plaisante, il faut juste que j'écoute plusieurs fois. J'ai beau le savoir, je me fais avoir à tous les coups. Alors ne faites pas comme moi, ne vous arrêtez pas au premier morceau .

A bientôt.
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[Falmer]

Il y a des impulsions auxquelles il ne faut surtout pas résister.
Celle ci m'est venue il y a à peine trois minutes.
Pourquoi Asger Jorn?
L'explication viendra en son temps.
Mais, sachez le, je tiens ce monsieur pour un des personnages les plus importants du siècle dernier.


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[sonic2]

allez richard

un dimanche soir

rien ne vaut Esbjorn Svenson Trio


http://www.youtube.com/watch?v=5mr9Ahdvpbo

ou sur deezer pour plus de morceau

http://www.deezer.com/#music/result/all/esbjorn

[Falmer]

Comme tu le dis, Sonic, pour un dimanche soir... très cool.
Un tantinet jazzy. Bref, ça s'écoute très bien.

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[Falmer]

A l'époque où je découvrais Tristan Corbière, un autre poète attirait mon attention: Théophile de Viau.
C'est en lisant le quatrain qui suit que, je ne sais trop pourquoi, l'envie me vînt de connaître le reste de l'œuvre.
Était-ce l'atmosphère mélancolique qui sied si bien à l'adolescence? Ce n'est pas impossible.

Un froid et ténébreux silence
Dort à l'ombre de ces ormeaux,
Et les vents battent les rameaux
D'une amoureuse violence

Pour votre érudition, Wikipedia bien sur.

Quelque si doux espoir où ma raison s'appuie

Quelque si doux espoir où ma raison s'appuie,
Un mal si découvert ne se saurait cacher ;
J'emporte malheureux, quelque part où je fuie,
Un trait qu'aucun secours ne me peut arracher.

Je viens dans un désert mes larmes épancher,
Où la terre languit, où le Soleil s'ennuie,
Et d'un torrent de pleurs qu'on ne peut étancher
Couvre l'air de vapeurs et la terre de pluie.

Parmi ces tristes lieux traînant mes longs regrets,
Je me promène seul dans l'horreur des forêts,
Où le funeste orfraie et le hibou se perchent.

Là le seul réconfort qui peut m'entretenir,
C'est de ne craindre point que les vivants me cherchent
Où le flambeau du jour n'osa jamais venir.
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Je voulais simplement parler la belle langue de mon siècle.

KI: 137557

[Coco]

[Coco]

Quelque si doux espoir où ma raison s'appuie.. c'est vraiment très mélancolique, et pourquoi donc l'horreur des forêts? J'aime les forêts moi...